7/18/08

Onde a agua é cerveja... ou pinga.

Bom, já que eu tinha pego um ritmo bom para escrever, vou continuar...

E tempo de contar o que aconteceu aqui no fim do mes passado. Foi o 21 de junho, se me lembro bem. Tava tendo uma mega festa junina num sitio perto de São Paulo, mas o Tristão e eu decidimos ficar em casa porque na rua ia ter a trimestral Festa do Boi do Morro do Querosene. Parece que ninguem conhece muito bem a historia dessa festa, mas parece que é uma festa que vem do Maranhão (la no Nordeste), e ouvimos algumas pessoas explicando que têm três festas do Boi por ano porque tem uma para o nascimento do boi, uma para o batismo, e outra para a morte...

Então, fomos la na Festa do Boi. Em casa todo mundo ia para a festa junina, e aproveitamos a onda de partida para subir a rua. Chegamos, mas não tinha quase ninguem, e a atmosfera não estava ao seu maximo. O Tristão propôs de ir tomar uma breja no barzinho do Alonso, na esquina. Sentamos, cada um do seu lado do canto do balcão, nesses bancos de bar que fazem a bunda doer. Uma Serra Malte ele falou, e o Alonso pegou na geladeira da Bohémia (nada a ver com a Bohémia portuguesa). Ficamos um bom tempo observando o mercabarzinho do Alonso, contando quantas marcas de pinga tinha, admirando a vitrina de produtos frescos, os produtos de limpeza, as havaianas, e outras mercadorias essenciais. Muito melhor que no Mãozinha, o bar do lado de casa, pensamos.

Mais uma cerveja, e mais outra, observando o movimento, escutando as conversas, para tentar entender o porque e o como dessa misteriosa Festa do Boi. E no Alonso, pode acreditar, as conversas não faltam. Os jovens, os velhos, os executivos, os artistas, todo mundo passa pegar algo ou tomar uma pinga no Alonso. A conversa tomou um tom de haaaaaa estamos bem aqui, o bairro é legal, tamos numa festa, a vida é legal... Ai surgiu ele, o Luis ou Luiz ele me falou, é a mesma coisa.

O Luisz é um tiozinho sexagenário que bebe pinga com ervas. Até que eu achei saborosa essa pinga, parece um pouco a Zubrowka, versão pinga, claro. Ele notou que não sou daqui... mas acho que até hoje ele acredita que eu sou Portuguesa apesar de ter falado umas dez vezes que não não não, eu sou francesa! Ele fala que sai de casa para xavecar as mulheres, que ele mora com uma mulher, que é a amiguinha colorida dele e nada mais. Ele tem 60 anos e precisa de carinho, simplesmente. Explicando como que funciona a vida amorosa dele, pede mais uma pinga e ainda xinga o Alonso porque a dose não lhe parece suficiente. Mas é assim, e ele bebe. O Tristão pede para experimentar essa pinga de ervas, e eu molho os lábios também. Sabor de Zubrowka. Parece que tem muito movimento na rua... tem barulho, tem musica, tem gente que já ta meio bêbada... sera que nos também? Não... talvez. Ele continua a contar a historia dele, parando so para falar que nos somos gente fina. Claro... estamos ouvindo a historia da vida dele! Mas ai chega a parte interessante... O cara trabalha numa loja que conserta maquinas de lavar roupa e televisão. Ai começa a falar que quer um site, e o Tristão chega com uma idéia maravilhosa : sera que o senhor trocaria uma televisão de tamanho razoável por um site??? Sim sim sim... é possível! Então falaremos com o Sherlon para ver se ele faz um site simplezinho... O barulho se faz mais insistente, e a fome mostra a ponta do seu nariz... é o momento certo par ir curtir a festa. O Luisz fala para ligar ele e eu pego o numero da loja onde ele trabalha. Ciao ai, fomos!

Vamos se alimentar... 6 conto o lanche... nossa! Vamos pedir só um então... e duas cervejas... parece que todo mundo ta agitado na rua. Ou sera que todo mundo ta ficando bebado? Nos tambem... possivel. A batucada começa a tocar... hoje o estilo é Maracatu. Legal o Maracatu, ritmo pesado, mas essa mulher que chora no microfone... dificil de aguentar. Tristão...estamos ficando bebados... são as 22h horas so. O boi nem chegou... Olha! O Diogo e a Emilia! Parabens para eles, acabam de se casar hoje... Mais uma cerveja, mais Maracatu, e mais nada. Tempo de voltar para casa, já estamos muito louco. Chega de festinha. São as 22h30, chegamos, comemos, e nem vimos o boi.






Là où l'eau se transforme en bière... ou en Cachaça.


Bon, j'avais pris le rithme pour écrire, alors je vais continuer...

Je crois qu'il est plsu que temps de raconter ce qui s'est passé à la fin du mois dernier. Je crois qu'on était le 21 juin, si je me rappelle bien. Il y avait une super grosse festa junina (fête typique pour fêter les Saints du mois de juin) qui était organisée dans un gîte énorme près de São Paulo, mais Tristão et moi avion sdécidé de rester à la maison parce que dans notre rue il allait y avoir la trimestrielle Fête du Boeuf de la Colline du Kerosene (c'est le nom de mon quartier... en portugais Morro do Querosene). On a rencontré personne qui sache vraiment nous expliquer l'histoire de cette fête, et tout ce que nous savons c'est que c'est une fête qui vient du Maranhão (dans le Nord-Est du Brésil), et on a entendu dire qu'il y a trois Fêtes du Boeuf par an parce qu'il y en a une pour la naissance du boeuf, une pour le batême du boeuf, et une autre pour la mort...

Donc, on est parti pour la Fête du Boeuf. A la maison, tout le monde allait à la festa junina, et on a donc profité de l'onde de départ pour monter la rue. On arrive, mais y a presque personne, et l'ambiance n'est pas à son maximum. Tristão propose d'aller boire une bière au petit bar d'Alonso, au coin de la rue. On s'assoie, chacun de son côté du contoir, sur ces tabourets de bar qui font mal aux fesses. Une Serra Malte il demande, et Alonso attrape une bière dans le frigo Bohémia (rien à voir avec la Bohémia portugaise). On reste un petit bout de temps à observer le mini barché d'Alonso, on compte le nombre de marques de Cachaça qu'il y a, on admire la vitrine de produits frais, les produits de ménage, les havaianas (LA tongue brésilienne par excellence), et autres marchandises essentielles. Beaucoup mieux que chez la Petite Main (c'est le surnom du patron), le bar à côté de chez nous.

Encore une bère, encore une autre, on observe le mouvement, on écoute les conversations pour essayer de comprendre le pourquoi et le comment de cette mistérieuse Fête du Boeuf. Les jeunes, les vieux, les cadres, les artistes, tout le monde vient chercher quelque chose ou boire une Cachaça dans le bar d'Alonso. La conversation prend un ton de Haaaaaaaaaaaa on est bien ici, le quartier est sympa, on est au milieu d'une fête, la vie est sympa... Et là, il est arrivé. Luis, ou Luiz il me dit, c'est la même chose.

Luisz est un papy sexagénaire qui boit de la Cachaça aux herbes (un peu comme le pastis aromatisé aux herbes que nous avons en France). J'ai presque trouvé ça bon, on dirait un peu de la Zubrowka, version cachaça biensur. Luisz remarque que je ne suis pas d'ici... mais je pense que jusqu'à aujourd'hui il croit que je suis Portugaise malgré mes efforts pour lui faire comprendre que non non non, je suis Française! Il raconte qu'il sort de chez lui pour draguer les nénettes, qu'il habite avec une femme, qui est seulement son amie un peu spéciale, si vous voyez ce que je veux dire. Il a 60 ans et a besoin de tendresse, simplement. Tout en expliquant comment fonctionne sa vie amoureuse, il demande une autre Cachaça et marmonne quelques mots de mécontentement destinés à Alonso parce que la dose ne lui parait par honnête. Mais c'est comme ça, et il boit. Tristão demande s'il peut gôûter cette Cachaça aux herbes, et moi je trempe mes lèvres aussi. Goût de Zubrowka. On dirait qu'il y a pas mal de mouvement dans la rue... y a du bruit, y a de la musique, y a des gens qui sont déjà saouls... Nous aussi? Non... peut-être. Il continue à raconter son histoire, s'arrêtant juste pour nous dire que nous sommes sympa. Biensur... on écoute l'histoire de sa vie! Mais voilà qu'arrrive la partie intéressante... Le mec travaille dans un magasin de réparation de machines à laver et de télé. Et là il commence à dire qu'il voudrait bien faire un site internet pour son boulot, et Tristão arrive avec une idée merveilleuse: Est-ce que le monsieur échangerait une télé de taille raisonnable contre un site internet??? Si si, c'est possible! On en parlera donc à Sherlon (qui travaille avec ça) pour voir s'il pourrait faire un site simplet... Le bruit se fait plus intense, et la faim montre le bout de son nez... C'est le bon moment pour aller profiter de la fête. luisz dit qu'on a juste à l'appeler et je note donc le numéro du magasin où il travaille. Salut salut, on se casse!

On va se nourrir... 6 reals pour un sandwich... la vache! On va juste en prendre un alors... et deux bières... On dirait que tout le monde s'agite dans la rue. Ou est-ce que c'est que tout le monde est saoul? Nous aussi... c'est possible. La batucada commence à jouer... aujourd'hui c'est du Maracatu. Sympa le Maracatu, rythme endiablé, mais cette bonne-femme qui pleure dans son micro... c'est dur à supporter. Tristão... on est presque saouls... il est seulement 22 heures. Le Boeuf n'est même pas arrivé... Oh, regarde! C'est Diogo et Emilia! Félicitations à eux, ils se sont mariés aujourd'hui... Encore une bière, un peu plus de Maracatu, et puis plus rien. C'est l'heure de rentrer à la maison, on est déjà trop îvres. Ca suffit la fête. Il est 22h30, on arrive, on mange, et on a même pas vu le boeuf.

4 comments:

Anonymous said...

Pas de commentaires... pas d'amis???

Anonymous said...

J'adore comment tu écris MarioninhadoBrasil !
J'y étais, j'avais même des vapeurs d'alcool qui m'arrivaient, j'ai titubé en repartant et j'ai rêvé qu'un boeuf qui ressemblait à Jésus bébé (ben oui au début boi je croyais que c'était un anglicisme pour dire boy/l'enfant jésus.... mouai !) et qui chantait en s'envolant...

Merci pour le voyage !

Anonymous said...

tu vois il n'est même pas français mon commentaire précédent...

Marioninha do Brasil said...

Bah dis donc Amenduina... c´est gentil ça... ça fait bien du plaisir dans mon coeur!