4/25/10

Pour continuer dans la série les chansons qui vous donnent le frisson...

Para continuar com a série as canções que te dão arrepios...

4/16/10

La musique du jour!

4/15/10

Une bonne philosophie...


4/7/10

Arrache-moi

Rasguei uma parte de mim e deixei ela lá. A arranquei de propósito, como quem arranca a unha e vai roendo o que sobrou para ficar lisinho. Desmanchei meus sentimentos para comprovar, mais uma vez, que eu sou capaz. Que aguento firme. Foi doloroso. Parti os fragmentos mais queridos de meu coração e os guardei em minha memória. Um dia os soltarei, tirarei a poeira deles e serão meus de novo.

Este sofrimento faz parte de mim, o amo. Ele determina quem sou.

No lugar da brecha criada nasceu um novo pedaço de coração. O dele. Veio acalmar a dor de meu eu perdido. Cresceu e tomou conta do espaço. Às vezes até me faz esquecer aquele sofrimento. Às vezes a dor é mais forte. Parece que a memória quer trazer ao coração sentimentos esquecidos, momentos não compartilhados. Parece que os pedacinhos querem fugir, escapar, mordendo minha alma de maneira insuportável.

Mas o novo coração está bem aqui e ele cochicha 'aguenta firme, lembra?'.

Aguento. Não sei se muito firme, mas aguento. Os pedacinhos ficam comigo. Estão bem guardados, com muito amor e sofrimento, em minha memória. O importante é não esquecê-los.



J'ai déchiré une partie de moi et je l'ai laissée là-bas. J'ai fait exprès de l'arracher, comme celui qui s'arrache un ongle et ronge ce qui reste pour le lisser. J'ai démonté mes sentiments pour prouver, encore une fois, que je suis capable. Que je tiens bon. Ça a été douloureux. J'ai cassé les fragments les plus chéris de mon coeur et je les ai rangés dans ma mémoire. Un jour je les dévoilerai, je les dépoussièreai et ils seront miens à nouveau.

Cette souffrance fait partie de moi, je l'aime. Elle détermine qui je suis.

À la place de la brèche qui s'est créée est né un nouveau morceau de coeur. Le sien. Il est venu apaiser la douleur de mon moi perdu. Il a grandi et a pris soin de l'espace. Parfois il me fait même oublier cette souffrance. Parfois la douleur est plus forte. La mémoire semble vouloir ramener au coeur des sentiments oubliés, des moments non partagés. Les petits morceaux semblent vouloir fuir, s'échapper, en mordant mon âme de manière insupportable.

Mais le nouveau coeur est là et il susurre 'tiens bon, tu te souviens?'.

Je tiens. Je ne sais pas si je tiens bon, mais je tiens. Les petits morceaux restent avec moi. Ils sont bien rangés, avec beaucoup d'amour et de souffrance, dans ma mémoire. L'important est de ne pas les oublier.

3/24/10

Falso comunista

Os caras deixam crescer a barba, usam sandália de couro, se dizem amigo de todos, falam que tal ou tal rouba, que não é justo, defendem a viúva e o órfão, os índios, a natureza, dizem que são sempre os mesmo que ganham dinheiro, que seria tão melhor se todo mundo dividisse um pouco mais...

Mas na verdade, esse cara aí, que se diz comunista, que quer compartilhar, quando puder se aproveitar em casa, na rua, ou em qualquer outro lugar, esse cara aproveita. Sobretudo das coisas dos outros. Como diria minha metade, o que é meu é meu, e o que é dos outros, também é meu. Comunista, sim, mas com as coisas dos outros.

3/8/10

Sei que esse post é tosquinho... mas é para você, anjo! / Je sais que ce post est cucul, mais il est pour toi, mon ange!


Je n'ai jamais vraiment été branchée sur ce type de chose... anniversaire de rencontre, de mariage, etc... mais évidemment, lorsque ça nous concerne, les choses paraissent différentes.
Donc voilà, pour moi, le 8 mars ne sera plus jamais comme avant, ce ne sera plus jamais la date à laquelle toutes les femmes peuvent et doivent s'affirmer sans qu´on les traite de féministes chiennes de garde. Non, pour moi, et jusqu´à la fin de mes jours, ce sera notre anniversaire de mariage.

Deux ans déjà... noces de coton, il parait.
Deux ans déjà... le temps passe si vite, c´est incroyable!
Deux ans déjà... deux ans d'amour et de bonheur.
Merci mon coeur!































Nunca me liguei muito para esse tipo de coisa... aniversário de encontro, de casamento, etc... mas claro que quando tem a ver com você, é tudo diferente.
É isso, para mim, o dia 8 de março nunca mais será como antes, nunca mais será a data na qual todas as mulheres podem e devem afirmar-se sem ser xingadas de feministas cadelas de guarda. Não, para mim, e até o fim de meus dias, será nosso aniversário de casamento.

Dois anos, já... bodas de algodão, parece.
Dois anos, já... o tempo passa tão rápido, é incrível!
Dois anos, já... dois anos de amor e felicidade.
Obrigada coração!

2/22/10

Celui qui boit, c'est celui qui porte des lunettes!

Dimanche midi. Denis avait invité tout le monde à un super barbeuk d'aurevoir dans sa grande maison avec piscine dans la zone sud de São Paulo. On y va? On n'y va pas? La décision est dure à prendre, surtout que moi, j'ai pas mal de boulot. Mais il fait beau et très chaud, une grosse envie d'aller gouter l'eau de la piscine de la Maison Von Braxe se fait sentir... mais c'est loin... trop loin... Est-ce qu'une de nos relations nous emmènerait jusque là-bas? On y croit, et puis non. Nos sommes sur le point de renoncer, mais ah! lueur d'espoir, un Lenny Kravitz se réveillant tout juste nous passe un coup de fil pour nous dire que, pas de soucis, il passe nous prendre. Alleluia!

Bon, faut dire que Lenny, c'est pas un rapide. L'heure tourne, et pas de nouvelles... moi, tranquille, je décide d'aller siester un peu dans le hammac du jardin (ben oui, j'ai plusieurs hammac chez moi...). Sonnette. Toufic toufic, Kiki m'appelle en sifflant. Lenny est à la porte, on dirait qu'il vient de sortir de son lit. Il s'excuse et nous explique qu'il est venu en marche arrière, c'est pour ça qu'il a mis du temps. Pas de problème. Crovis, Rafael et moi nous serrons sur la banquette arrière, Lenny au volant, et Kiki se charge d'aller acheter la bière à la superette. Lenny tente le demi tour, oulalalalala, on a frolé la catastrophe, 2 secondes de plus et se prenait une caisse de plein fouet. Le trajet promet...

Stationnement devant la supérette... Kiki est à la caisse et attend son tour. Lenny est pris de honte et décide que c'est à lui de charger les bières dans la voiture, il enfile la caisse de bière dans le coffre, attend que Kiki paye, et range la dernière bouteille dans la caisse. BOOM!

Ca va?
Non

Vision d'horreur. Lenny est tourné vers nous, un morceau de verre planté dans l'oeil. Un morceau triangulaire planté bien droit dans l'oeil. Kiki est déjà à côté de lui, il dit 'ok, je t'emmène à l'hôpital'. Moi, j'avoue que je panique, vision d'horreur j'ai dit. La voiture fonce, Lenny saigne beaucoup.

Je vais payer la bière, je sors de la supérette. Crovis, Rafael et moi sommes sous le choc, en plein soleil, devant la supérette. Il semble que rien ne s'est passé. Je dis 'bon, ben on pourrait peut-être aller à l'ombre', comme s'il ne s'agissait que de les attendre. Comme si un simple pansement allait suffire. Mercurochrome, le pansement des héros! Un des gars dit 'non, on va à la maison'. D'accord, on rentre, mais avant, Rafael ramasse sur la route le morceau de verre assassin. On sait jamais, ça peut servir. On s'assoie, on se regarde, on essaie de se détendre un peu, deux trois blagounettes, pour voir si l'histoire nous parait moins pire.

Rafael: 'on devrait peut-être aller à l'hôpital aussi, ils ont peut-être besoin de quelque chose'. Evidemment qu'il faut qu'on aille à l'hôpital, c'est juste à côté en plus. Toujours des blagues, des rires un peu nerveux, des regards un peu inquiets... et cette montée, cette putain de montée qui nous casse les jambes, et ce soleil qui nous fait transpirer, la chaleur...

Arrivée à l'hôpital, le videur 'urgence?', oui urgence mon pote, y a une bouteille de verre qu'a explosé dans l'oeil de Lenny, c'est une urgence, non? On entre. Personne en vue. On demande à la réceptionniste si elle a entendu parlé du gars à l'oeil cassé. Elle nous indique une porte, 'sutures et opérations'... ok, on s'occupe déjà de lui, ça ne doit pas être trop grave alors... ouf! On sort fumer un clope et attendre les nouvelles que Kiki pourra nous apporter.

Non, personne ne s'occupe de lui, ils sont en train de le laisser moisir sur un lit d'hôpital... Kiki nous dit que rien a encore été fait parce qu'il faut que l'hôpital vérifie que Lenny soit bien couvert par une assurance santé. Et puis l'ophtalmo n'est pas encore arrivé de toute façon. Blague, blague et re blague. On essaie de se détendre, et on se dit que putain, c'est un vrai manque de bol. A combien de personnes ce genre de truc a-t-il pu arriver?

Kiki ressort. Lenny va être opéré d'ici quelques heures, le temps d'être à jeun. L'important c'est de refermer l'oeil pour l'instant, on verra les dommages après. Putain, les boules, on s'imagine tous si on devait être opéré de l'oeil... sensation de mal-être. Kiki nous dit de rentrer à la maison et de préparer un petit barbeuk, juste pour nous, histoire de se remettre de nos émotions. Lui, il attend Raoni, un autre copain, qui devait prendre le relais auprès de Lenny Kravitz. Ok. On obéit. Personne n'a vraiment envie de rester planté devant l'hôpital à attendre les nouvelles. Direction le supermarché pour acheter saucisses et viande de boeuf, de quoi faire une salade et quelques petits pains. Prochain stop, la station service, pour aller acheter de la glace et en finir avec ces bouteilles de bière assassines.

Maison. Match de foot. Kiki rentre. On prépare, comme si de rien n'était. Mais toujours ces satanées blagues, toujours ces rires nerveux, ces soupirs, ces inquiétudes. Les copains qui sont à l'autre bout de la ville, au barbecue de la Maison Von Braxe, commencent à appeler, envoyer des messages, ils veulent des nouvelles. On ne sait pas trop quoi leur dire. Kiki nous raconte qu'une des premières choses que Lenny lui a dit pendant le trajet jusqu'à l'hôpital c'est que la même chose était arrivée à son père... Incroyable! Deux fois la même histoire dans une seule famille?! A croire que c'était écrit!

J'appelle Raoni pour savoir où ça en est. Lenny est entré dans la salle d'opération, il y restera au moins deux heures. Ok, on rappellera. Thomaz nous dit qu'il va jusqu'à l'hôpital et qu'il nous donnera des nouvelles.

Minuit dix. Le téléphone sonne. C'est Thomaz. Lenny est sorti de l'opération. Tout s'est bien passé, mais les nouvelles pourraient être meilleures. L'oeil est recousu, mais plusieurs inquiétudes. Le verdict est cruel. Opération de la cataracte à prévoir, greffe de cornée presque obligatoire, et pas de garantie de vision. On verra.

Lundi matin. Nouvel appel de Raoni. Lenny va bien, il sort de l'hôpital, et devra subir deux autres opérations. Le papa va venir récupérer les clefs de la voiture.

Le papa et le frère de Lenny viennent récupérer la voiture. La rétine et l'iris perforée, Lenny rentre chez lui, sous son bras, la bouteille responsable, le morceau de verre assassin et une autre bouteille du même lot. On ne sait jamais, ça peut servir.

On m'avait toujours dit de ne jamais déboucher une bouteille de mousseux/champagne en direction de ma figure parce que ça pouvait être dangereux. Je n'ai pas toujours été maline et le bouchon de liège m'a déjà explosé dans la figure. Près de l'oeil. J'ai eu très mal. Depuis ce jour là, je fais toujours très attention de pointer la bouteille vers un endroit vide.
Maintenant, quand je mettrai les bouteilles de bière dans leur caisse, je porterai des lunettes.

1/26/10

Óia mãe, óia!

1. Aí... vem o link do site onde vocês vão poder ler um exemplo de tradução que eu fiz! É um artigo que foi escrito por um amigo meu, Tadeu, que mora com a gente há uma semana e meia. Fala do Equador, não a linha, o país. O texto é um pouco longo, mas vale a pena ler pois o assunto é interessante e ninguém fala disso.
Também promito que, em breve, colocarei um texto sobre a viagem que o Tristão e eu fizemos durante as ferias de Natal/ano novo. Foi muito bom. Fotos e explicações no próximo post!

2. Voilà... ci-dessous vous trouverez le lien du site où vous pourrez lire un exemple de traduction que j'ai faite! C'est un article écrit par un copain, Tadeu, que habite avecnous depuis une semaine et demie. Ça parle de l'Équateur, pas la ligne, le pays. Le texte est un peu long, mais ça vaut la peine de le lire parce que le sujet est intéressant et que personne n'en parle.
Je promet aussi que, en bref, je mettrai un texte sur le voyage que Tristão et moi avons fait pendant les vacances de Noel/nouvel an. C'était super. Photos et explications dans le prochain post!

Latitudesul.wordpress.com